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Prendre la parole en public ? Le guide en 5 exercices pour progresser

Par Charlotte Dolla
Publié le 17 avril 2023 à 13h38
Les moments de prise de parole en public officialisés sont souvent redoutés. Votre prochain oral, qu’il soit scolaire ou professionnel, vous fait peur ? Présenter un exposé devant une vingtaine de personnes connues vous fait redouter les moqueries ? Les présentations d’un produit ou de vos recherches vous déstabilisent ? Vous vous habillez de votre peur et elle peut même bloquer votre parole. Vous pouvez vous sentir mal à l’aise, gêné, voire idiot…
Pourtant, faire de ces moments tant appréhendés un instant de plaisir et d’accomplissement de soi ne demande qu’un peu d’audace ! Transformer cette peur n’importe quand, c’est possible. Suivez le guide : vous y trouverez 5 clés pour mieux vous exprimer en public.

1/ Décider de décortiquer ses habitudes pour les corriger :

Quel que soit l’âge, quel que soit l’enjeu de la parole redoutée, pour faire face à ses difficultés, l’audace est la première carte à jouer. Sauter dans le vide, sans chute et sans échec c’est possible ! Il ne tient qu’à un pacte simple : suivre le guide jusqu’au bout. Croire en vos progrès jusqu’au bout. Ne pas essayer par peur du ridicule, c’est renoncer à la possibilité de vous améliorer grâce à vous-même. Il suffit de décortiquer vos habitudes : prenez un instant pour faire le constat de vos difficultés (on ne m’entend pas, je ne trouve pas mes mots), utilisez les outils à votre disposition (votre téléphone, l’attention de vos parents, de vos amis), et agissez. Le temps de l’action est magique : une fois que vous aurez osé vous filmer, vous connaîtrez les axes d’amélioration. Vous aurez ainsi le pouvoir de changer votre manière de parler.

2/ S’entraîner devant soi-même :

Devant son miroir, ou devant son téléphone : vous êtes votre meilleur allié pour progresser. Vos répétitions, vos hésitations et tics de langages vont se gommer à mesure que vous en prendrez conscience. Pour cela, la vidéo est un outil de perfectionnement. Afin de progresser efficacement, conservez vos débuts et ses méfaits, pour en constater, quelques essais plus tard, les évolutions et vos réussites bien plus brillantes !
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3/ Structurer son argumentation :

Parler et avoir quelque chose à dire, en mieux, c’est possible grâce à la structure. Bien connaître son sujet est capital car la question du message à transmettre est le socle. Tout comme une histoire qui sert de support à la parole, il faut définir la base de ce que vous direz.
L’exercice commence par la détermination d’une phrase d’accroche et d’une phrase de fin. Votre intervention orale est ainsi cadrée, cela vous aidera et vous rassurera. Comme le parcours d’une course : il y a une ligne de départ et une ligne d’arrivée.

Ensuite, viendra le travail de votre plan. Votre marche à suivre, pour ne pas vous perdre et pour que les personnes qui vous écoutent puissent vous accompagner dans l’aventure. Par exemple, si vous voulez convaincre quelqu’un que votre idée est la meilleure, un plan en 3 temps sera parfait. D’abord, la situation actuelle, insatisfaisante et qui ne permet pas d’évoluer. Ensuite, place à votre idée, ses tenants et ses aboutissants. Enfin, ce sont les avantages qui fermeront la marche. Ils laisseront ainsi dans la tête de votre interlocuteur, la douce saveur d’un bonbon à la fraise.

4/ Dédramatiser l’enjeu par l’imagination :

Cette épreuve n’est pas terrible si vous imaginez votre examinateur en pyjama tout doux : il paraît plus humain, non ? L’enseignant ou votre interlocuteur n’est pas là pour être votre adversaire. L’échange ne sera rien d’autre qu’une conversation. Comme si vous étiez sur un canapé ou à la table d’un café, il vous suffit de changer le décor.
Puis, pour lâcher prise, bombez le torse et faites sortir l’air doucement par la bouche. Il est si simple de se redresser et de se détendre dans le même temps !

Enfin, pour rayer les parasites comme « euhh », « en fait », « genre », « du coup », visualisez un buzzer rouge au bruit affreux.

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5/ S’entraîner chaque jour :

Se réconcilier avec la prise de parole en public est possible. Il suffit de saisir toutes les occasions, dans la vie quotidienne, pour s’entraîner.

Pour maîtriser votre peur, deux outils sont à votre disposition : votre imagination et votre respiration. Tout d’abord, avant votre oral, imaginez le moment tant redouté. Avoir visualisé une première fois la scène, permet de l’avoir déjà vécue. Vous n’êtes alors plus en terrain inconnu, vous pouvez avancer plus sereinement. Ensuite, même dans les moments simples du quotidien, concentrez-vous sur votre respiration. Respirez et ralentissez. L’intérêt est double : vous calmez votre cœur qui s’est peut-être emballé et vous permettez à votre public de redoubler d’attention. Lorsque la personne supposée parler se tait, les oreilles se redressent et la concentration se recentre. Dès lors, maîtriser l’art de la pause fait toute la différence. Le discours se rythme, il n’est pas monotone et peut ainsi capter à des moments clés l’attention nécessaire.

Souvenez-vous des vieux dessins animés du coyote : il courait jusqu’à la falaise, la dépassait et continuait à courir dans l’air. L’instant de chute n’arrivait que lorsqu’il baissait les yeux dans le vide. Toutefois, que se passerait-il s’il ne regardait pas le vide ? L’air serait-il resté solide sous ses pieds s’il n’avait pas regardé en bas ? La peur de parler devant d’autres personnes nous fait regarder en bas et la panique nous gagne. Et si on ne baissait pas les yeux ? Si on prenait confiance en nos mots ? C’est un risque ! et un risque qu’on est prêt à assumer, devient un peu moins un risque.

Finalement, oser se faire confiance, là est toute l’audace qui permet d’agir pour progresser ! Vous pouvez donc dépasser la part d’incertitude en vous pour en faire naître une force de parole. Pour cela, il vous suffit d’être exigeant et bienveillant à la fois : pour se forcer à donner le meilleur de soi-même sans être trop dur dans son auto-jugement.


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