3/ Structurer son argumentation :Parler et avoir quelque chose à dire, en mieux, c’est possible grâce à la structure. Bien connaître son sujet est capital car la question du message à transmettre est le socle. Tout comme une histoire qui sert de support à la parole, il faut définir la base de ce que vous direz.
L’exercice commence par la détermination d’une phrase d’accroche et d’une phrase de fin. Votre intervention orale est ainsi cadrée, cela vous aidera et vous rassurera. Comme le parcours d’une course : il y a une ligne de départ et une ligne d’arrivée.
Ensuite, viendra le travail de votre plan. Votre marche à suivre, pour ne pas vous perdre et pour que les personnes qui vous écoutent puissent vous accompagner dans l’aventure. Par exemple, si vous voulez convaincre quelqu’un que votre idée est la meilleure, un plan en 3 temps sera parfait. D’abord, la situation actuelle, insatisfaisante et qui ne permet pas d’évoluer. Ensuite, place à votre idée, ses tenants et ses aboutissants. Enfin, ce sont les avantages qui fermeront la marche. Ils laisseront ainsi dans la tête de votre interlocuteur, la douce saveur d’un bonbon à la fraise.
4/ Dédramatiser l’enjeu par l’imagination :Cette épreuve n’est pas terrible si vous imaginez votre examinateur en pyjama tout doux : il paraît plus humain, non ? L’enseignant ou votre interlocuteur n’est pas là pour être votre adversaire. L’échange ne sera rien d’autre qu’une conversation. Comme si vous étiez sur un canapé ou à la table d’un café, il vous suffit de changer le décor.
Puis, pour lâcher prise, bombez le torse et faites sortir l’air doucement par la bouche. Il est si simple de se redresser et de se détendre dans le même temps !
Enfin, pour rayer les parasites comme « euhh », « en fait », « genre », « du coup », visualisez un buzzer rouge au bruit affreux.