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École à la maison, instruction à domicile ou homeschooling, tout ce qu'il faut savoir !
Par Virginie Lacomme
Publié le 29 juillet 2023 à 12h20
Publié le 29 juillet 2023 à 12h20
On a coutume de dire qu’en France, l’éducation est obligatoire. C’est partiellement faux. En fait, c’est l’instruction qui est obligatoire.
Quelle est la nuance ? Cela signifie tout simplement que les familles ont le choix du mode d’éducation donné à leurs enfants. Elles peuvent les envoyer à l’école, mais elles peuvent aussi décider d’assurer l’instruction elles-mêmes soit avec un professeur particulier ou un groupe constitué avec d’autres élèves qui fonctionnent sur le même principe, soit avec un membre de la famille qui assure donc l’enseignement à son propre enfant.
Pour qu’on soit d’accord que l’on parle de la même chose, voici les autres mots utilisés comme équivalents d’ « école à la maison » : instruction à domicile, instruction en famille (IEF), homeschooling, non-scolarisation (non-sco) ou unschooling. Au Québec, on peut trouver la terminologie « éducation à la maison » ou « enseignement à la maison ». Chaque mot peut avoir une nuance particulière qu’un autre n’a pas ; mais globalement, si vous vous intéressez à ces sujets, ce sont ces mots clés que vous devrez taper dans votre moteur de recherche préféré.
Bien sûr, assurer soi-même l’éducation de son enfant ne signifie pas que l’on fait n’importe quoi. Des contrôles réguliers sur le contenu de l’enseignement et les programmes suivis sont organisés, il faut quand même rendre des comptes.
C’est pourquoi il faut être vraiment, mais alors vraiment, être très vigilant.e avec le concept d’ «école à la maison », parce que la loi le régissant évolue, et ce parfois très vite. Ainsi la loi n° 2021-1109 du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République (1) section : Dispositions relatives à l’instruction en famille (articles 49 à 67) ainsi que le décret n° 2022-182 du 15 février 2022 relatif aux modalités de délivrance de l'autorisation d'instruction dans la famille limitent les possibilités de demande d’autorisation à des cas extrêmement concrets et obligent à un dépôt de demande dans un calendrier assez strict. La démarche existe encore bien sûr, mais elle s’alourdit administrativement et les refus semblent plus nombreux qu’avant. Il existe de nombreux forums et autres publications où les parents qui ont l’expérience de l’école à la maison partagent leur témoignage, en cas d’intérêt, il peut être intéressant de s’y rapporter.
Mais attention, et nous insistons très lourdement sur ce point, ce qui vient d’être énoncé n’est valable que pour la France. Si vous êtes expatrié, vous devez impérativement suivre la loi en vigueur dans le pays où vous habitez. Et, évidemment, sinon cela aurait été trop simple, la loi diffère très fortement suivant les pays.
Ainsi, certains pays sont très sévères en matière de réglementation. L’Allemagne, la Suède, l’Espagne, la Grèce, les Pays-Bas ne vont pas jusqu’à interdire l’instruction en famille, mais presque. Les dérogations existent mais sont très rares. Par exemple en Allemagne seuls les problèmes de santé sont retenus comme uniques motifs valables pour assurer l’école à la maison. Aux Pays-Bas, on peut scolariser son enfant à domicile pour des motifs religieux ! En Turquie, l’école à la maison est illégale. Des pays comme la Norvège, le Danemark, l’Autriche appliquent des règles plus modérées. En revanche, en Angleterre et aux États-Unis, la liberté est totale.
Encore une fois, les lois évoluent très vite et il convient impérativement de se renseigner pour rester à jour. La pandémie du coronavirus a souvent assoupli le rapport à l’enseignement à la maison et les progrès techniques rapides augurent aussi d’une évolution possible dans des délais assez brefs.
Pour qu’on soit d’accord que l’on parle de la même chose, voici les autres mots utilisés comme équivalents d’ « école à la maison » : instruction à domicile, instruction en famille (IEF), homeschooling, non-scolarisation (non-sco) ou unschooling. Au Québec, on peut trouver la terminologie « éducation à la maison » ou « enseignement à la maison ». Chaque mot peut avoir une nuance particulière qu’un autre n’a pas ; mais globalement, si vous vous intéressez à ces sujets, ce sont ces mots clés que vous devrez taper dans votre moteur de recherche préféré.
Bien sûr, assurer soi-même l’éducation de son enfant ne signifie pas que l’on fait n’importe quoi. Des contrôles réguliers sur le contenu de l’enseignement et les programmes suivis sont organisés, il faut quand même rendre des comptes.
C’est pourquoi il faut être vraiment, mais alors vraiment, être très vigilant.e avec le concept d’ «école à la maison », parce que la loi le régissant évolue, et ce parfois très vite. Ainsi la loi n° 2021-1109 du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République (1) section : Dispositions relatives à l’instruction en famille (articles 49 à 67) ainsi que le décret n° 2022-182 du 15 février 2022 relatif aux modalités de délivrance de l'autorisation d'instruction dans la famille limitent les possibilités de demande d’autorisation à des cas extrêmement concrets et obligent à un dépôt de demande dans un calendrier assez strict. La démarche existe encore bien sûr, mais elle s’alourdit administrativement et les refus semblent plus nombreux qu’avant. Il existe de nombreux forums et autres publications où les parents qui ont l’expérience de l’école à la maison partagent leur témoignage, en cas d’intérêt, il peut être intéressant de s’y rapporter.
Mais attention, et nous insistons très lourdement sur ce point, ce qui vient d’être énoncé n’est valable que pour la France. Si vous êtes expatrié, vous devez impérativement suivre la loi en vigueur dans le pays où vous habitez. Et, évidemment, sinon cela aurait été trop simple, la loi diffère très fortement suivant les pays.
Ainsi, certains pays sont très sévères en matière de réglementation. L’Allemagne, la Suède, l’Espagne, la Grèce, les Pays-Bas ne vont pas jusqu’à interdire l’instruction en famille, mais presque. Les dérogations existent mais sont très rares. Par exemple en Allemagne seuls les problèmes de santé sont retenus comme uniques motifs valables pour assurer l’école à la maison. Aux Pays-Bas, on peut scolariser son enfant à domicile pour des motifs religieux ! En Turquie, l’école à la maison est illégale. Des pays comme la Norvège, le Danemark, l’Autriche appliquent des règles plus modérées. En revanche, en Angleterre et aux États-Unis, la liberté est totale.
Encore une fois, les lois évoluent très vite et il convient impérativement de se renseigner pour rester à jour. La pandémie du coronavirus a souvent assoupli le rapport à l’enseignement à la maison et les progrès techniques rapides augurent aussi d’une évolution possible dans des délais assez brefs.
La scolarité à domicile : pour qui ?
D’abord, entendons-nous bien, la scolarité à domicile s’adresse plutôt à des enfants et adolescents autonomes, qui ont la maturité nécessaire pour travailler seul.e. Ils doivent être disciplinés et capables de compenser par des activités extrascolaires la carence sociale dont le prive une scolarité à la maison.
Parfois, la scolarité à domicile peut s’avérer une obligation, par exemple dans les cas de phobies scolaires ou de harcèlement (et un médecin peut intervenir) ou à titre personnel, en cas de désaccord profond avec les valeurs transmises par l’école.
Enfin, dans certains pays, obtenir une place à l’école française ou bien dans une école internationale relève du parcours du combattant. L’école à la maison peut donc s’avérer une solution de repli intéressante. Bien sûr, ceci n’est possible que dans les pays où l’école à la maison est autorisée. Dans le cas où cela ne le serait pas, une scolarité dans une école locale sera obligatoire.
Quelle place pour Axiom Academic dans votre choix de scolarité à la maison ?
Assurer la scolarité de son enfant à domicile n’est pas chose simple. Cela requiert discipline et surtout pour le parent qui s’en charge un certain bagage scolaire et universitaire. Non, non, nous ne sommes pas en train de remettre en doute vos compétences et votre capacité à transmettre votre savoir, mais il faut quand même avouer que le programme dans certaines matières est ultra spécialisé.
C’est là que recourir à un professionnel peut s’avérer un bon plan.
Chez Axiom Academic, nous vous proposons un service de professeurs francophones et la plupart du temps diplômés de l’Education Nationale prêts à vous seconder dans une scolarité à domicile. Spécialistes dans leur matière, ils sauront apporter un complément académique aux cours dispensés à votre enfant.
Mais nous travaillons aussi avec de brillants étudiants de grandes écoles qui, souvent, ont une expérience en tutorat de par leur passage par les classes prépas ou autres écoles de haut niveau. Moins professionnels pédagogiquement (quoique, certains sont vraiment excellents et très doués), ils sauront être un interlocuteur plus proche de votre enfant en terme d’âge et de valeurs, peut-être même de centres d’intérêt. Ils joueront davantage un rôle de coach pour l’aider à maintenir sa discipline et l’aider à s’organiser dans ses devoirs par exemple.
Une solution à « moyen terme » consisterait à prendre un tuteur pour plusieurs élèves, soit de la même famille soit qui habitent la même ville ou le même quartier. Ce serait une possibilité très avantageuse permettant ainsi non seulement de réduire les coûts, mais aussi de recréer une ambiance classe. Soyons fous, on peut même envisager la même situation en ligne si on est isolé et que l’on ne trouve aucune autre famille prête à nous accompagner dans cette démarche. Classe de même niveau, classe différenciée, toute la liberté pédagogique peut s’exprimer au moyen de l’école à la maison.
N’hésitez pas à faire appel à un professionnel !
Assurer la scolarité de son enfant à domicile n’est pas chose simple. Cela requiert discipline et surtout pour le parent qui s’en charge un certain bagage scolaire et universitaire. Non, non, nous ne sommes pas en train de remettre en doute vos compétences et votre capacité à transmettre votre savoir, mais il faut quand même avouer que le programme dans certaines matières est ultra spécialisé.
C’est là que recourir à un professionnel peut s’avérer un bon plan.
Chez Axiom Academic, nous vous proposons un service de professeurs francophones et la plupart du temps diplômés de l’Education Nationale prêts à vous seconder dans une scolarité à domicile. Spécialistes dans leur matière, ils sauront apporter un complément académique aux cours dispensés à votre enfant.
Mais nous travaillons aussi avec de brillants étudiants de grandes écoles qui, souvent, ont une expérience en tutorat de par leur passage par les classes prépas ou autres écoles de haut niveau. Moins professionnels pédagogiquement (quoique, certains sont vraiment excellents et très doués), ils sauront être un interlocuteur plus proche de votre enfant en terme d’âge et de valeurs, peut-être même de centres d’intérêt. Ils joueront davantage un rôle de coach pour l’aider à maintenir sa discipline et l’aider à s’organiser dans ses devoirs par exemple.
Une solution à « moyen terme » consisterait à prendre un tuteur pour plusieurs élèves, soit de la même famille soit qui habitent la même ville ou le même quartier. Ce serait une possibilité très avantageuse permettant ainsi non seulement de réduire les coûts, mais aussi de recréer une ambiance classe. Soyons fous, on peut même envisager la même situation en ligne si on est isolé et que l’on ne trouve aucune autre famille prête à nous accompagner dans cette démarche. Classe de même niveau, classe différenciée, toute la liberté pédagogique peut s’exprimer au moyen de l’école à la maison.
N’hésitez pas à faire appel à un professionnel !